Wallabee Month, 30 jours pour célébrer une icône

Avr 29, 2025 | Brands

En avril, Clarks a sorti le grand jeu pour revisiter sa silhouette emblématique : la Wallabee. Véritable terrain d’expression créative, cette chaussure culte continue de traverser les époques avec style. Ultra présente dans la culture pop — de Kingston à New York, en passant par les podiums — la Wallabee s’impose aujourd’hui comme la paire incontournable de mi-saison. Mi-chic, mi-cool, elle transcende les genres, les générations, et surtout… les tendances.

Clarks, deux siècles d’héritage et d’allure

Fondée en 1825 dans le Somerset, au sud-ouest de l’Angleterre, Clarks souffle cette année ses 200 bougies. Deux siècles de savoir-faire, de style et de collaborations audacieuses. On lui doit des éditions limitées avec des noms qui font vibrer les fashion weeks et les rues : Supreme, Aries, Daniëlle Cathari, Martine Rose… ou encore les Parisiens de Bisous Skateboard.

Si la marque séduit autant, c’est qu’elle sait flairer les bons talents — et leur offrir une toile blanche d’exception : des classiques revisités, iconiques, réinventés. En avril, c’est donc la Wallabee qui a été mise à l’honneur, à travers un mois d’initiatives créatives célébrant son héritage.

Aux origines du mythe

Lancée à la fin des années 60, la Wallabee s’inspire d’un mocassin allemand. Sa signature ? Une semelle crêpe ultra confortable, une silhouette minimaliste, et une versatilité sans faille. Unisexe et indémodable, elle s’accorde aussi bien avec un pantalon tailoring qu’un jean vintage ou un short d’été. Bref, la définition même du chic décontracté à l’anglaise.

Son coloris emblématique « Maple Suede » — un joli daim couleur érable — a conquis des générations entières. Aujourd’hui, la palette s’élargit : la Wallabee se fait tour à tour classique ou audacieuse. Pour célébrer le Wallabee Month, Clarks a d’ailleurs lancé trois nouvelles teintes exclusives : rose pastel, sable chaud, et vert tendre. Le tout agrémenté d’un porte-clé kangourou en clin d’œil à ses origines.

De Kingston à New-York : l’épopée d’une icône 

Si la Wallabee est née en Angleterre, c’est bien à l’international qu’elle a forgé sa légende. Dès la fin des années 60, elle s’impose en Jamaïque, au cœur des quartiers populaires de Kingston. Les Rude Boys, figures rebelles et élégantes, en font un véritable marqueur social. Dans une Jamaïque en pleine mutation, porter des Clarks devient un symbole de respectabilité. Cette histoire d’amour a même fait l’objet d’un ouvrage culte : Clarks in Jamaica, signé Al Fingers.

De Kingston à Brooklyn, il n’y a qu’un pas. En migrant vers les États-Unis, les communautés jamaïcaines emmènent leurs paires fétiches avec elles. À New York, les Wallabee deviennent vite un classique du hip-hop. Notorious B.I.G., Slick Rick, Ghostface Killah… Tous les grands noms du rap East Coast ont adopté la silhouette. Plus près de nous, Tyler, The Creator perpétue la tradition avec sa propre version de la Wallabee, confirmant au passage que certaines icônes ne vieillissent jamais.

Un mois-anniversaire sous le signe de la créativité

En avril, Clarks a multiplié les surprises. À commencer par une première collaboration inédite avec le label japonais Needles. Le fruit de cette alliance ? Trois déclinaisons (basse, mid, boot) aux finitions élégantes, rehaussées du papillon emblématique et d’un subtil détail peace sign. Minimaliste mais hautement stylé.

Clôture en beauté avec une collaboration à la fois mode et introspective : celle du Français Julien Boudet, alias @bleumode. Passionné de sportswear et de symbolisme, il propose une version très personnelle de la Wallabee, inspirée par ses souvenirs et ses superstitions. Une paire entre art, sport et storytelling — exactement dans l’air du temps.

Des rues de Kingston aux catwalks de Paris, la Wallabee continue de fasciner. Elle prouve qu’un design bien pensé peut traverser les décennies sans jamais fléchir. Et si ce mois d’avril lui a été dédié, c’est sans doute parce qu’une vraie icône ne se contente pas de suivre la tendance : elle l’impose.